Déchets concernés

Quels déchets le SYDEMER
traite t-il ?

Les déchets ménagers et assimilés résiduels pris en charge par les adhérents du SYDEMER sont constitués des déchets qu’il reste à traiter après l’application :

• des différentes mesures permettant d’infléchir la production de déchets (prévention),
• du déploiement du tri à la source permettant d’orienter les déchets produits vers des filières de recyclage ou de valorisation appropriée.

Ils comprennent notamment :

• les déchets résiduels de « routine »  hors collectes séparées, appelés ordures ménagères résiduelles (OMr) ;
• les déchets occasionnels, de type encombrants collectés en déchèteries (bennes tout-venant=TV) et dans certains cas en porte à porte, non valorisés.

Ces deux flux peuvent contenir une part de déchets non produits par les ménages, provenant des artisans, commerçants et administrations, collectés par le service public, et dont les quantités maximales sont fixées dans le règlement de collecte. Dans le cas des OMr, cette part « d’assimilés » représente en moyenne 20% du gisement.

Certains adhérents du SYDEMER prennent également en charge le traitement de déchets des services communaux (déchets de nettoiement et d’activité des services municipaux…). Dans le cas des petites communes, ces déchets sont collectés en mélange avec les OMr. Sur les plus grosses commues, des bennes de collectes peuvent être mis en œuvre au niveau des centres techniques municipaux et des déchèteries. La collecte est alors distincte.

Enfin, les déchets produits en sortie d’installations de tri et traitement (erreurs de tri, refus, résidus) sont également à prendre en compte et notamment :

• les refus de collecte sélective (issus des centres de tri)
• les refus des installations de compostage ; ces refus ne sont toutefois aujourd’hui pas sous la maitrise d’ouvrage des EPCI adhérentes.

Prendre en charge les déchets résiduels après tri à la source

Gestion actuelle
des déchets résiduels

La majorité des déchets résiduels produits sur le territoire du SYDEMER est aujourd’hui enfouie en installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND).

D’une part, les OMr et assimilés collectés sont principalement traités sur le centre de stockage de déchets non dangereux de Roche la Molière, site propriété de SUEZ. D’autres exutoires régionaux peuvent également être mobilisés. C’est le cas notamment de l’ISDND de Maillet, dans l’Allier, propriété de PAPREC, et de l’Unité de Valorisation Energétique (UVE) des déchets du SITOM Nord Isère, localisée à Bourgoin-Jallieu.

Les refus produits par le tri de la collecte sélective des emballages et papiers sont également essentiellement enfouis à l’ISDND de Roche la Molière.

A noter que jusqu’à maintenant, et à l’exception du territoire de la CCDML, les emballages et papiers collectés sur le territoire du SYDEMER sont triés sur le centre de tri à Firminy. Les emballages et papiers collectés par la CCDML sont quant à eux triés sur l’un des centres de tri appartenant au Grand Lyon. Fin 2023, l’ensemble des emballages et papiers seront triés sur le nouveau centre de tri de Firminy dans le cadre d’un groupement d’autorités concédantes constitué de l’ensemble des EPCI membres du SYDEMER et du SYMPTTOM de Monistrol sur Loire.

Enfin, une grande partie des déchets type « encombrants » sont quant à eux sur-triés avant enfouissement dans l’objectif d’extraire quelques matériaux résiduels encore recyclables et produire des combustibles solides de récupération. A date, 3 centres de préparation privés assurent ce sur-tri :

• le site de tri de la Ricamarie (42) exploité par SERMACO
• le site de tri de l’Horme (42) exploité par RDS (42)
• le site de tri d’Ampuis (69), exploité par DELAUZUN, puis site de tri de SIBUET ENVIRONNEMENT (73).

Le reste est directement stocké sur l’ISDND de Roche-la-Molière.

Quantité
de déchets traités

La quantité de déchets résiduels varie entre les différents EPCI. Cela peut s’expliquer par :

• le type d’habitat, les modes de consommations et le degré d’implication des usagers dans leur geste de tri qui peuvent être différents entre un secteur urbain comme la ville de Saint Etienne et un secteur plus rural,
• la part d’assimilés autorisés dans les règlements de collecte de chaque EPCI,
• le degré de mise en œuvre et l’impact des opérations de prévention, de l’efficacité des modes de collectes, des modalités de financement (redevance spéciale, tarification incitative,…).

Le SYDEMER projette une diminution de la quantité totale de déchets produits sur le court/moyen terme avec le développement de la prévention, du réemploi et du tri sur le territoire. Pour autant, cette production à la baisse devra tenir compte d’une probable légère hausse de la population ligérienne.